Eh oui je la passe enfin cette barre des 34’30, elle m’aura longtemps fait de la résistance cette année mais j’aurai finalement eu le dernier mot !;-)
Mardi dernier je me suis décidée à m’aligner sur le 10km d’Angoulême qui a eu lieu samedi soir. Je remercie d’ailleurs l’organisation d’avoir bien voulu m’octroyer un dossard ainsi qu’à mon lièvre, Ju de Caz, malgré la clôture des inscriptions due au fort succès de l’épreuve !
Avec l’approche des Europe de duathlon longue distance (dans 2 semaines), je n’avais plus guère le choix de date pour m’accorder une dernière chance et le 10km d’Angoulême est un parcours réputé performant et dense. Avec plus de 2000 participants, ça allait me changer de mon 10km local 6 jours auparavant et ses 129 participants !;-) Et cerise sur le gâteau, Ju de Caz venait m’accompagner à nouveau !
Avant le départ, je retrouve ma copine de club Malika Coutant, accompagnée de son mari et de ses coéquipières Julie Chuberre et Elodie Navarro, qui ont décidé de partir sur des bases de 34’30, encore un bon repère !
Le premier kilomètre est descendant et nous avons vent dans le dos, il faut cependant bien sûr être prudent et ne pas s’emballer. Je donne toute ma confiance à Ju, les sensations sont bonnes, il n’y a qu’à suivre. Entre le 3ème et le 4ème kilo, une petite bosse nous attend et pour moi c’est le point de côté…Du 4 au 6, le profil est également descendant donc ça va mais le point de côté est bien installé, pas moyen de s’en défaire. Alors que j’étais en tête de la course, au 7ème kilo, je suis rejointe par 2 autres féminines : Raïssa Lava et Malika. Je commence un peu à décrocher tant la douleur est difficile à supporter mais mon temps au kilo au 8ème m’affole un peu (3’40) et je décroche le cerveau tant que je peux et me laisse guider par les « aboiements » de Ju : « y’a plus le choix Sab faut y aller, c’est maintenant 3’30 au kilo minimum ! ». Je reprends Malika puis donne tout…à 200m de l’arrivée Ju me lance : « Plus que 40’’ !!! ». J’me dis alors que ce serait vraiment trop bête d’échouer pour une poignée de secondes…le sprint est alors lancé ! Et il ne fallait effectivement pas traîner : 34’28 !!!! Je suis vraiment trop contente et complètement cuite !!!! Un grand merci à Julien, j’avais bien besoin de lui !
Mais avec cette course au chrono, j’ai un peu délaissé les séances de vélo et pourtant, il va falloir rouler fort dans 2 semaines, ça va borner les prochains jours !!!;-)