J’aurais tellement aimé chanter un « Délivrée, Libérée !!! » à mon ami Magax suite à mes deux derniers 10kms mais la poisse s’acharne, je n’ai pas réussi à passer au travers des chemins des virus qui prolifèrent en Berry depuis un mois (gastro et grippe) et c’est avec le bide en vrac que j’ai du prendre le départ de mes deux dernières courses.
Tout d’abord le 20 mars à Saran, le parcours comporte beaucoup de relances mais en compagnie de mon lièvre de luxe Ju de Caso et au regard des dernières séances passées, je suis confiante, malgré mes maux au ventre, qui le jour de la course se sont estompés. Mais c’était sans compter sur la présence du fort vent et finalement des jambes HS. Bref, je réalise un chrono dont j’ai honte d’annoncer, 36’31 et bien dégoûtée d’avoir fait déplacer ce pauvre Ju qui avait bien mieux à faire avec sa petite famille…
Je me suis donc donnée une dernière chance, samedi dernier, sur le 10 d’Angoulême, qui m’a bien réussi ces deux dernières années avec un 34’28 puis 33’57. J’avoue que j’appréhendais un peu car rappelez-vous, j’avais réalisé mon premier 10 de la saison le 21 février en 35’31, puis 2 semaines plus tard je fais 35’56 et dernièrement 36’31. Est-ce que fatalement c’était 37’ qui m’était destiné pour le prochain ??? Non, pas possible…Mais mardi dernier, je me retrouve à nouveau le ventre en vrac et ce coup-ci, j’ai recours au smecta…Décidément…Mais rien d’étonnant car je connais alors beaucoup de malades dans mon entourage. Á nouveau, petite cure de spasfon, ça va alors mieux mais c’est toujours pas nickel.
Heureusement, les conditions météo sont bonnes avec un beau soleil et un vent plutôt léger. Je repère Julie Chuberre sur la ligne de départ, en compagnie de son mari, qui a réalisé un 34’32 fin décembre ainsi qu’une jolie saison de cross, cela constitue un bon repère mais peut être ira-t-elle trop vite pour moi ? Une fois le départ donné, je décide de la suivre. Et cela va bien, le rythme me convient, mais cela ne va pas durer longtemps, vers 1,5km, je décide de lâcher car je commence à m’essouffler. Julie me prend une bonne vingtaine de mètres mais je passe au 2ème kilo en 3’18, effectivement ça va trop vite, je la garde en point de mire mais me concentre sur mon rythme et surtout mes capacités !;-) Elodie Navarro et Raïssa Laval me rejoignent vers le 4ème kilo. Puis vient le ravito où je perds un peu de temps car à mon passage je n’ai personne pour me tendre une bouteille et dans la panique je choppe un point de côté qui va pas me quitter, comme si j’avais besoin de ça. Nous rejoignons Julie peu après le cinquième, au 6ème je suis dans le dur. Je fais un peu le yoyo mais arrive à m’accrocher, mes temps de passage sont catastrophiques (je monte à 3’45 !!!). Raïssa a un peu prit le large et Elodie se lance à sa poursuite, j’essaie d’en faire autant mais lorsque j’aperçois le chrono au 9ème, je suis dépitée, les 34’30 c’est bien foutu. Du coup je ne pense même plus à me battre pour la place et laisse filer Elodie et Raïssa. Je me ressaisis sur la fin pour conserver ma 3ème place, 35’07,...Je suis déçue forcément mais en même temps contente car cela reste mon meilleur chrono de la saison et je me suis bien battue malgré tout.
Ce we m’a permis de retrouver des amis ex-berruyers désormais installés sur Poitiers (Le black et Candie Lauret), qui m’ont permis de replonger sur l’île de la Réunion avec quelques bouchons et rhum arrangés servis en repas d’après-course !;-)
Place désormais à la saison de duathlon qui débutera dans 3 semaines à Parthenay à l’occasion de la première manche du grand prix !