Décidément, quand le sort s’acharne…
La semaine d’avant Cannes, j’avais pourtant validé ma séance avec Ju de Caz et le gros Ju, la forme semblait revenir mais voilà jeudi matin je commence à avoir des maux soutenus au ventre. Je n’y prête pas attention mais durant la nuit, je suis pliée en 4, contrainte à prendre du spasfon. Le vendredi, la route vers le Sud est un calvaire tellement j’ai mal. J’appelle Anne-So, notre médecin fédéral, lui explique mes misères et le verdict tombe, c’est une gastro…
Aller, aller, elle n’a pas l’air méchante et après une bonne journée de spasfon et de doliprane, je me sens mieux le samedi. Les sensations à pied sont plutôt bonnes, du repos toute la journée et un petit dîner spécial qui fait courir vite chez ma copine berrichonne Delph Pelletier, de quoi me mettre en condition !
Mais la magie n’opère pas…Malgré les 4 premiers kilomètres dans l’allure, je sens que les jambes n’ont pas du tout de répondant, musculairement ça ne suit pas et l’allure se dégrade progressivement pour finir les 4 derniers kilomètres en 3’36, je suis pourtant à bloc.
35’17, 50’’ de trop, je vous laisse imaginer ma déception mais en même temps, rien d’étonnant, difficile de claquer une perf’ en étant malade. Donc ça veut dire quoi ? Eh bien j’ai un bon pour refaire un 10 bornes, à voir, ça devient tendu avec la saison qui pointe son nez le 16 mars, date du premier GP de duathlon avec ma nouvelle équipe le Metz triathlon.
Histoire de me remettre d’aplomb, dimanche je pars en stage à Boulouris où je retrouverai Sandra et pleins d’autres copines avec lesquelles on devrait s’amuser sur quelques séances concoctées par la coach Steph !